Epidémiologie – cancer du sein
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France. C’est la première cause de décès par cancer chez la femme, avec environ 59 000 nouvelles personnes touchées chaque année. Cela représente 1 femme sur 9. Cette pathologie peut aussi toucher l’homme mais dans une très faible proportion (moins de 1 % de l’ensemble des cas). Chaque année, le mois d’octobre est l’occasion pour les femmes d’effectuer un dépistage pris en charge par la sécurité sociale.
Le cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe au niveau de la glande mammaire. Il en existe différents types selon les cellules concernées. Ces cellules vont détruire les tissus ou se propager dans le corps, on parle de métastases. Les cancers les plus fréquents (95 %) sont des adénocarcinomes, c’est-à-dire qu’ils se développent à partir des cellules épithéliales de la glande mammaire.
Les facteurs de risques – cancer du sein
Plusieurs facteurs de risque sont mis en lumière. Par exemple, le fait d’avoir eu ses règles tôt, d’avoir une ménopause tardive, ou encore des antécédents familiaux de cancer qui peuvent entraîner une prédisposition. D’autres facteurs de risque ont été identifiés : le fait d’avoir pris la pilule, suivi un traitement hormonal pour la ménopause, le surpoids, l’obésité et la sédentarité, ainsi que la consommation d’alcool ou de tabac.
Les Facteurs préventifs – cancer du sein
Il existe également des facteurs préventifs comme l’explique l’article de la leche league :
“Les femmes souffrant de cancer avaient accouché moins souvent (2,2 grossesses contre 2,6 chez les femmes témoins). Elles étaient moins nombreuses à avoir allaité (71% contre 79%), et lorsqu’elles avaient allaité, elles l’avaient fait pendant moins longtemps (9,8 mois contre 15,6 mois de durée totale d’allaitement). Le risque de cancer du sein baissait de 7% pour chaque nouvelle grossesse menée à terme, et de 4,3% pour chaque année d’allaitement.”
Grossesse, allaitement et durée de l’allaitement préviennent le cancer du sein
L’intérêt du suivi diététique – Cancer du sein
Le cancer est actuellement un problème de santé publique. Pour accroître sa prévention, le suivi diététique est un des facteurs essentiels sur lequel il est nécessaire d’agir. Elle doit être prise en compte pendant le traitement de cette maladie, car elle a un impact sur le patient et sa guérison. L’état nutritionnel des patients varie selon le type de cancer, son stade, les effets secondaires des traitements. Il dépend aussi d’éventuelles maladies antérieures.
De nombreux patients ont des difficultés à s’alimenter pendant les traitements et perdent du poids pendant leur traitement anticancéreux. En particulier lors des chimiothérapies, l’appétit est altéré par les effets secondaires (nausées, vomissements, anorexie, inflammation, altération du goût et de l’odorat…). Parmi ces patients, certains sont en état de dénutrition avant la prise de traitement ou peuvent se dénutrir en cours de traitement.
A l’inverse, d’autres patients peuvent prendre du poids en cours de traitement. La prise de poids concerne près d’une patiente sur deux. Elle est en moyenne de 3 kgs et dépasse les 5 kgs pour un tiers des patientes et ce poids persiste bien souvent dans le temps.
Cette prise de poids majore le risque de récidive et de mortalité associée. Il est important d’y veiller via une alimentation et une activité physique adaptée.
Pour les patients en surpoids ou obèses , il est recommandé de mettre en place un suivi diététique afin de bénéficier de conseils personnalisés. Ce suivi leur permettra de limiter la prise de poids, avec un rééquilibrage alimentaire adapté par un diététicien diplômé.
Après le traitement d’un cancer, la nutrition dans son ensemble continue à jouer un rôle important dans la qualité de vie des patients.